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secundaria francés
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16 mai 2006

éditorial de Claude Imbert sur l'éducation

         

Commentaire rédigé

Avant de commencer le commentaire, je vais brièvement expliquer comment je vais l’organiser. Je donnerai une définition introductrice de texte puis j’analyserai les divers éléments de la communication dont est formé le texte qui nous occupe (émetteur, récepteur, message, situation, fonction communicative, données spatio-temporelles et le code). J’aborderai ensuite la structure du thème (et le possibles sous-thèmes) et la progression thématique.

Je terminerai avec une étude superficielle des éléments linguistiques du texte et les possibles utilisations de ce texte pour un cours de FLE au lycée.

            Nous pourrions commencer par dire qu’un texte est une unité de communication qui a un sens, de la cohérence (que nous pouvons définir comme une propriété interne du texte ou au discours, qui est en relation tantôt avec la sélection des informations qui vont être transmises comme avec l’ordre de ces informations et qui fait que le contenu soit disposé d’une telle manière qui permette au récepteur, lecteur ou interlocuteur, de recevoir et comprendre avec clarté le message) et de la cohésion (qui est la manifestation linguistique de cette cohérence). Normalement, cette unité de communication –le texte- est formée par une composante narrative, le récit, qui présente les évènements et une composante discursive qui montre le point de vue adopté par le narrateur. On peut distinguer en fonction de l’intention du narrateur, plusieurs types de textes (narratifs, descriptifs, argumentatifs, explicatifs et dialogique).

            Dans ce cas nous nous trouvons face à un texte argumentatif: l’auteur- Claude Imbert - nous présente sa vision sur la situation de l’éducation en France et les causes qui l’on menée là. D’après cela, il serai donc plus exact de parler d’une composante argumentative plutôt que de la composante narrative à laquelle nous avons fais allusion dans le paragraphe antérieur pour définir le texte.

            Quant à la situation de communication, l’émetteur, le premier des éléments que nous allons analyser utilise la première personne du pluriel ou le pronom “on” avec cette valeur (première personne du pluriel). L’ emploi de la première personne du pluriel est caractéristique des textes argumentatifs, comme celui ci, car elle implique tantôt l’auteur comme le lecteur dans les affirmations du premier.

Le récepteur, comme le narrateur d’ailleurs, n’apparaît que dans le premier paragraphe et indissociablement avec l’auteur à travers les pronoms “nous” et “on” qui apparaissent dans les lignes 1,2,comme nous venons de le constater. Le pronom “nous” n’apparaît pas de façon explicite dans le texte mais il le fait implicitement puisque le verbe “écartons” (ligne 1) est à la première personne du pluriel comme nous le voyons.

Le message et très clair: la mauvaise situation de l’éducation en France est le reflet d’une société malade. Dans le premier paragraphe il présente la situation et dans les paragraphes suivants il explique les causes, à son avis, qui nous on conduit à cette situation.

La fonction communicative prédominante dans le texte est la fonction expressive qui est celle qui manifeste la subjectivité de l’auteur qui apparaît sous la forme du pronom “nous” et “on”. Comme nous savons déjà le plus habituel est de trouver des textes avec plusieurs fonctions communicatives une dominante, ou principales, et d’autres secondaires. Ici, en plus de la fonction expressive, nous trouvons aussi de la fonction phatique quand l’auteur dit « ne l’écartons pas… » : il est en train de nous demander de ne pas agir, c’est une sorte de fonction phatique. Nous pouvons aussi parler de fonction poétique lorsque nous trouvons des figures de style dont nous palerons plus tard..

Quant aux données spatio-temporelles il y en a à peine: on parle de la situation de l’éducation en “France”(ligne 3) et “occident” (ligne 25) et nous pouvons déduire, outre la date de publication de cet article, qu’il s’agit de la situation au moment actuel par certains éléments du texte (la perte d’importance de l’Église, les nombreux divorces, la présence d’immigrants, etc...)

Le code utilisé est la langue française et le canal, la langue écrite, qui, dans ce cas, présente les caractéristiques suivantes:

            . Utilisation d’un vocabulaire adapté au but du texte: nous convaincre de son opinion. C’est pourquoi il emploi un lexique appartenant à la langue commune. Il est intéressant de citer la présence de beaucoup de termes relatifs à la mer notamment dans le premier paragraphe: il parle d’une “galère”, “d’écoper”, d’une “barcasse” ligne 5; d’un “môle” ligne 10; du naufrage de l’Église ligne 18. En plus du champs sémantique de la navigation, il y a aussi d’autres champs sémantiques présents dans le texte : celui de la famille dans le deuxième paragraphe (parentale, monoparentale, divorcés, enfants…), celui de l’école (école, parents d’élèves, enseignement, préaux…), celui de l’église (curé, pêché, morale, chrétienne, valeurs…). Finalement, nous avons aussi remarqué un champs sémantique en relation avec les forces de l’ordre, l’autorité et même les prisons (sociétés policées, mission, sentinelles, guérites, gendarmes, police…).

Si nous y sommes attentifs une bonne partie des mots utilisés dans ce texte ont des connotations négatives, voilà quelques exemples : faute, procès (que l’on peut facilement mettre en relation avec quelqu’un qui a commis un délit), cauchemardesque, décomposée, ébranlés, s’effondre, défunts, naufragé, poisons, traumatisée, échec, paupérisée, défunte, extinction…

            .La figure de style qui apparaît le plus et la comparaison dans le premier paragraphe par exemple on compare l’éducation nationale à une “galère”, à une “barcasse” (ligne 5). Dans le troisième paragraphe l’église s’identifie avec un bateau qui a “naufragé” dans sas mission (ligne 18). Et dans le dernier paragraphe on identifie les problèmes ajoutés de l’Éducation en France avec des “poisons” dans une métaphore hyperbolique (ligne 26). Toujours dans le quatrième paragraphe, juste à la fin du texte, on trouve une animalisation on identifie la masse des professeurs de l’enseignement public avec un “mammouth” (ligne 34).

            Tout le texte est écrit en discours indirect même quand il nous rapporte dans le troisième paragraphe au conditionnel une phrase qui exprime une idée que tout le monde est sensé partager “si chaque curé d’antan…” (ligne 20)

            Le langage que l’auteur utilise tout au long du texte est un langage commun, relativement soutenu, qui est tout de même accessible au grand public qu’il vise (les lecteurs du Point) et qu’il essaie de convaincre.

            . Les temps verbaux qui prédominent sont le présent (offre, font, s’effondre, trouvent, ploient, dispose, …) pour décrire la situation actuelle de l’enseignement et le passé composé (a usé, sont ébranlés, ont déserté, a installé,…)qui s’utilise plutôt pour expliquer les motifs qui nous on poussé à cette situation. Nous trouvons aussi de l’imparfait (évitait) et du passé simple (dispense)

            Comme nous l’avons déjà vu le thème -nous pouvons aussi parler ici de thèse puisque c’est un texte argumentatif et c’est l’idée sur laquelle l’auteur du texte veut nous convaincre- est que l’école en France est le reflet de la société cette idée occupe le premier paragraphe. Nous pourrions aussi signaler trois sous-thèmes qui occupent les trois paragraphes suivants et qui expliquent les causes de la “débâcle” actuelle pour l’auteur.

            La progression thématique permet aussi d’assurer la cohérence textuelle à travers la structure textuelle externe et interne.

La structure externe divise le texte en quatre parties présentation de la thèse dans le premier paragraphe, le deuxième paragraphe présente la première des causes qui ont provoqué cette situation: l’ébranlement de la famille traditionnelle. Le troisième parle du rôle que l’église a joué pour en arriver à ce que nous connaissons aujourd’hui. Le dernier paragraphe regroupe la troisième et dernière cause du problème (les “poisons particuliers” que l’enseignement français a ajouté) et la conclusion (la dernière phrase du texte).

            Quand à la cohésion textuelle il faut faire allusion à quelques connecteurs textuels. Le premier apparaît dans la première ligne “mais” il marque, comme l’autre “mais” qui commence la dernière phrase du paragraphe (ligne 8) il marque une opposition entre ce qu’il vient de dire et ce qu’il va dire, c’est un connecteur adversatif ou contre-argumentattif. Nous avons aussi dans ce texte des connecteurs argumentatifs qui relient deux phrases entre elles par exemple dans le deuxième paragraphe “Et la fameuse …” la conjonction “et” (ligne 11) sert de lien entre les deux phrases. Dans le premier paragraphe “car l’école..” (ligne 2) “car” fonctionne comme connecteur logique: il sert à introduire la cause de ce qui vient d’être dit. C’est un connecteur argumentatif. Le troisième paragraphe commence avec l’expression “Le deuxième transmetteur…” (ligne 18) qui réalise aussi la fonction d’un articulateur (on peut aussi l’appeler marqueur d’organisation textuelle) puisqu’il relie ce paragraphe avec le premier où l’auteur a énoncé les “grands transmetteurs” du “malheur de l’éducation”. Dans le quatrième paragraphe nous trouvons aussi des connecteurs logiques par exemple “afin de…” (ligne 29) qui exprime le but et la reprise ”c’est ainsi que…” (ligne 26) qui reprends tout ce qui vient d’être dit pour le relier avec ce qui suit, il fonctionne ici comme connecteur argumentatif. L’utilisation de la plupart de ces connecteurs s’explique par le type de texte que nous sommes en train d’étudier. Il s’agit d’un texte argumentatif. Le texte argumentatif combine d’une part l’exposition (présentation) d’un thème (explication, présentation, dans ce cas, de la situation de l’enseignement en France) ce qui justifie la présence des connecteurs aditifs et des reprises; et d’autre part l’argumentation qui a besoin des connecteurs logiques: explicatifs (pour développer les idées exposées, adversatifs (pour exprimer l’antithèse, les arguments contraires à l’idée principale).

L’auteur se sert aussi de nombreux mécanismes de reprise tels que les anaphores et cataphores. Déjà dans le titre « Ce n’est pas sa faute, c’est celle de la société ». Dans cette phrase sa peut être interprété comme une cataphore de l’école ou encore mieux comme de l’élève qui a été surpris en faisant quelque chose de mauvais à l’école, ce qui explique que la phrase soit écrite entre guillemets car elle a été prononcée par quelqu’un d’autre qui n’est pas l’auteur du texte, probablement quelqu’un en relation avec le monde de l’éducation. Cette phrase est donc une trace de polyphonie textuelle et il serait intéressant de signaler que si bien elle a du avoir un énonciateur réel, l’auteur l’emploie ici comme une sorte de phrase faite, de cliché dont personne n’est directement responsable mais dont il veut faire ressortir l’idée, car il veut analyser à quelle est la partie de vrai de cette phrase.

Il y a aussi des anaphores, par exemple, au début du deuxième paragraphe le pronom elle sert à reprendre la famille dont on est en train de parler. Ils à la fin du deuxième paragraphe a aussi une fonction anaphorique pour faire allusion aux enseignants.   [lors du commentaire réel, il faudrait mettre plus d’exemples]

            Pour ce qui est des éléments linguistiques du texte il faut signaler que le temps verbal prédominant est le présent qui s’utilise pour décrire l’état de la situation (offre” ligne 3, “tient” ligne 6, “reste” ligne 10, “trouvent” ligne 14, “dispense” ligne 23, “ajoute” ligne 26, “dispose” ligne 29... le passé composé s’utilise pour décrire les procès qui nous on menés jusqu’à la situation actuelle (“sont ébranlés” ligne 8, “ont beaucoup chahuté” ligne 13, “ont déserté” ligne 19, “n’a guère mieux résisté” ligne 23, “a installé” ligne 27). Il y a aussi quelques formes non personnelles des verbes: des participes passés qui fonctionnent comme adjectifs (p.e.: “préparés” ligne 14, “paupérisée, livrée” ligne 32...) ou bien pour décrire une situation (p.e.:“voué” ligne 33)

            Quand à l’utilisation de ce texte en clase de FLE, je pense qu’il peut servir pour presque tous les niveaux éducatifs. Il s’agit d’adapter le but à ce que nous voulons faire travailler aux élèves (pe: repérage des temps verbaux prédominants, compréhension globale, famille lexicale des substantifs du texte, etc...)     [compléter]

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